Rencontre avec les scientifiques de Greenlandia
L’équipe de Greenlandia avait particulièrement gâté les élèves de la classe ambassadrice (Collège de Fontenay, 35176) dans le programme de la journée : trois scientifiques leur ont fait partager leurs métiers, leur connaissance du milieu polaire arctique et des inuit et ils ont su se mettre à leur portée avec passion.
Les élèves ont pu échanger directement avec les scientifiques, en visioconférence ou en présentiel, en classe entière et en demi-classe, avec même des manipulations de roches de la collection du muséum d’histoire naturelle dont les plus vieilles dataient de quatre milliards d’années !
Ethnologie et monde Inuit
Jean-Michel Huctin, anthropologue, n’était pas présent au collège ce jeudi 17 décembre, mais les élèves ont pu échanger avec lui par visioconférence, ce qui était une première pour eux ! Il a présenté ce qu’est le travail d’un ethnologue et d’un anthropologue et les a particulièrement intéressés par ses vingt ans d’expérience à Uummanaq, sur la côte ouest du Groenland. Tout abandonner pour vivre avec les inuit est une expérience exceptionnelle qui les a impressionnés. Les élèves ont même pu apprendre quelques mots dans la langue inuit de cette région (Elle diffère de celle de la côte Est, où se trouve Ittoqqortoormiit).
Climat passé de la terre et roches témoins de ce passé
Pierre Sansjofre, géologue, a ensuite abordé devant la classe les temps géologiques et l’intérêt des roches pour comprendre le passé : les roches très anciennes sont en effet les témoins de certains épisodes important de l’histoire de la planète, ainsi que les traces du vivant que l’on trouve sur les roches et dans la roches. Il leur a également parlé de son métier et des méthodes de travail du géologue.
En atelier en demi-classe, l’après-midi, ils ont pu manipuler et observer des roches à la loupe binoculaire. Pierre a montré aux élèves comment les faire ’parler’ avec des indices et des moyens simples, pour reconnaître les signes du climat dans des roches anciennes.
L’impact du climat sur les humains
Un deuxième atelier en demi-classe était animé par Jean-Paul Vanderlinden. Il leur a donné subtilement matière à réflexion, en partant de leurs propres connaissances et en les amenant petit à petit à comprendre l’intérêt d’étudier les différents peuples de la terre et en particulier les peuples arctiques dans un contexte de réchauffement climatique. Ils ont notamment pu matérialiser, à partir de trois mots simples (ours, chien, glace) les différences entre la réalité des inuits et notre réalité. Ces trois mots n’évoquent pas du tout la même chose là-bas et ici.
Un reportage de cette rencontre a été diffusé sur la France 3 Bretagne.