Deux bourses ERC Advanced remportées par des enseignants-chercheurs de l'UVSQ
Le Conseil Européen de la Recherche (ERC) a annoncé le 26 avril 2022 la liste des chercheur·euses, lauréat·es des bourses ERC Advanced Grant 2021, récompensant·es des chercheur·euses confirmé·es de très haut niveau, démontrant un leadership dans leur domaine scientifique. Elles visent des projets de recherche ambitieux et risqués, aux frontières de la connaissance, répondant à des enjeux ou verrous scientifiques innovants. Ils/Elles doivent être des leaders exceptionnels en termes d’originalité et d’importance de leurs contributions à la recherche. Avec un budget de 626 millions d’€, l’appel ERC-2021-AdG doit permettre de financer près de 250 projets parmi plus de 1700 soumissions.
La France a obtenu cette année 25 lauréats dont 2 à l’UVSQ : Nathalie Carrasco (LATMOS, OVSQ) pour le projet OxyPlanets et Jean-Paul Vanderlinden (CEARC, OVSQ), pour le projet PREFER.
Le projet OxyPlanets, « Habitability of Exo-Earths in various atmospheric oxidative conditions » (Habitabilité des exo-terres dans diverses conditions d’oxydation atmosphérique), porté par Nathalie Carrasco, enseignante-chercheuse au LATMOS (et déjà lauréate en 2015 d’une bourse ERC Starting), portera sur la chimie atmosphérique des exoplanètes rocheuses en zone habitable. Ces exo-Terres en dehors de notre système solaire permettent d’aborder les conditions d’émergence de la vie sur d’autres planètes que la Terre. Le projet étudiera en particulier la formation et l’évolution des réservoirs atmosphériques organiques dans le cadre des atmosphères exoplanétaires humides.
Le projet PREFER, « Deciphering the lay ethics of terminal risks: local terminal risks as PRoxiEs For Existential Risks » (Déchiffrer l’éthique profane des risques terminaux : les risques terminaux locaux comme substituts des risques existentiels), porté par Jean-Paul Vanderlinden, visera à étudier comment l’éthique des gens ordinaires (ou éthique laïque) se manifeste dans les communautés non occidentales confrontées à une menace extrême. L’équipe du projet mènera un travail de terrain, combinant récolte de données et interventions, dans des zones géographiques diverses dont les habitants vivent l’effondrement de leurs écosystèmes vitaux.
Financés par l’Agence exécutive du Conseil européen de la Recherche (ERC) à hauteur de 2,4 millions d’euros chacun·e, les projets commenceront le 3 octobre 2022 pour une durée de 5 ans.
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