Littérature du Groenland et imaginaire du Nord
Quand: 17/05/2018 à partir de 17h
Où: Maison du Danemark, 142 avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris
Déroulé de la soirée :
19h: Conférence «La littérature du Groenland et l’imaginaire de l’Arctique» de Daniel Chartier (professeur, titulaire de la Chaire de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique, Université du Québec à Montréal)
19h30: Entretien avec la romancière groenlandaise Niviaq Korneliussen (L’entretien aura lieu en danois et en anglais, avec traduction vers le français)
- «Le livre a été qualifié de roman politique, féministe, social ou queer, dont le propos localisé laisse très vite apparaître le caractère universel des angoisses, du quotidien, des rapprochements qu’il dépeint» (Fabien Deglise, Le Devoir)
- «Cette œuvre n’est pas écrite pour plaire aux touristes ; d’autres urgences pressent la vie des jeunes personnages de ce roman» (Mai Misfeldt, Kristeligt Dagblad)
20h: Double lancement de la traduction française du roman Homo Sapienne de Niviaq Korneliussen et l’essai multilingue Qu’est-ce que l’imaginaire du Nord? de Daniel Chartier
Information complémentaire sur le roman Homo Sapienne
Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu’à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu’elle aime les femmes, Ivik comprend qu’elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur «l’île de la colère», où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs.
Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d’être soi, socialement, intimement, confiante que les cœurs et les corps sauront être vrais.
Née en 1990, Niviaq Korneliussen a grandi à Nanortalik, au sud du Groenland. Homo sapienne marque un tournant dans l’histoire littéraire groenlandaise en rejoignant un lectorat en dehors de la terre natale. Selon The New Yorker, l’écrivaine inuite s’affirme avec ce premier livre comme la «nouvelle étoile du Nord».
- Préface de Daniel Chartier
- Traduction du danois par Inès Jorgensen
- Validation linguistique à partir du texte original groenlandais par Jean-Michel Huctin