Les Vendredis de l'OVSQ : Extremes meteorologiques: histoire orale, histoire ecrite
Si pour les climatologues les extrêmes météorologiques (vagues de froids, vagues de chaleur, canicules, précipitation, tempêtes et autres) couvrent une réalité statistique liée à leur rareté, nous posons ici la question suivante: "pour les sociétés humaines qu’est-ce qu’un extrême." Nous explorerons donc le concept d’extrême météorologique en l’abordant via le regard que peut porter dessus la société.
Le vendredi 21 février, professeur Jean-Paul Vanderlinden présente "Extrêmes météorologiques: histoire orale, histoire écrite" pour "Les vendredis de l'OVSQ".
A travers l’analyse de l’histoire orale de 4 villages sahélien du sud-ouest agro-pastoral nigérien, nous entamerons dans un premier temps une réflexion sur l'articulation sociale du risque climatique, et sur les conséquences potentielles d’évènements particulièrement intense (sécheresse de 1973-74 et 1984). Dans un second temps, via l’analyse de la presse quotidienne nationale, nous pousserons notre réflexion en utilisant l’hivers 1954 et l’été 2003 comme référence.
Ces deux terrains, fort différents, et les résultats associés à leur analyse, nous permettront de conclure de façon plus large sur les défis associés à la “socialisation” des extrêmes météorologiques.