De New York à Tokyo : les métropoles prennent l’eau (Jean-Paul Vanderlinden dans l'émission France Culture)

Début septembre, New York et ses 8 millions d’habitants ont été touchés de plein fouet par l’ouragan Ida. Des pluies torrentielles ont inondé la ville et causé la mort d’une quarantaine de personnes. Cette catastrophe ravive le douloureux souvenir de l’ouragan Sandy qui avait touché le New Jersey en 2012, faisant alors 210 morts et provoquant plus de 50 milliards de dollars de dommages.

Ce nouvel événement pose la question des capacités d’adaptation de New York à la montée des eaux, ainsi qu’aux phénomènes climatiques extrêmes qui semblent se multiplier du fait du réchauffement climatique. En effet, après Sandy, une large réflexion avait été engagée sur le sens à donner à la reconstruction de la ville.

Dans d’autres régions des États-Unis ébranlées par les évènements climatiques extrêmes, les investissements semblent avoir porté leurs fruits : la Nouvelle-Orléans, frappée par Katrina en 2005, a cette fois bien mieux résisté aux pluies diluviennes.

Quel modèle d’adaptation a choisi New York pour faire face à ces menaces ? S’est-elle inspirée des autres villes américaines ? Reconstruire, partir ? Et quelles luttes politiques naissent de ces choix ? Comment les villes côtières ajustent-elles leur stratégie de prévention alors qu’elles sont en première ligne du dérèglement climatique ?

L'émission culture monde de France Culture reçoit 

Guillaume Poiret, géographe et maître de conférences à l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne

Jean-Paul Vanderlinden, professeur d’économie écologique et d’études environnementales au CEARC, Université Versailles Saint Quentin

 

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