Le CEARC sera présent au Colloque International "Les risques naturels et l’aménagement du territoire", organisé le 9 et 10 novembre par le CERHSO (Centre d’Étude et de Recherche Humaines et Sociales) - Université de Mohammed Premier, Oujda (Maroc). 

Nabil Touili y intervient sur l'axe 2 (Villes : espaces multirisques et stratégie de gestion) par une présentation intitulée « La prévention des catastrophes en zones urbaines : un nouveau modèle (DPRC-R) d’analyses des effets domino pour une résilience générale ».

Sur ce colloque

Ce colloque s’intéresse à une problématique en vogue dans les études géographiques contemporaines, celle du risque. Il vise à mieux appréhender les dangers qui menacent les populations et expliquer les moyens mis en oeuvre pour prévenir les catastrophes et réduire leurs impacts.

Le Maroc, à l’instar d’autres pays, est exposé à de multiples aléas naturels : inondations, sécheresses, submersions marines, érosion côtière, tempêtes, séismes, mouvements de terrain, feux de forêt... Ils peuvent causer des dégâts matériels et porter préjudice aux vies humaines.

Ces conséquences augmentent principalement du fait de la croissance urbaine parfois mal maîtrisée. Des risques d’inondations démesurées s’en suivent notamment dans les quartiers périphériques proches des reliefs accidentés.

D’autres risques sont à redouter, même s’ils sont moins fréquents. C’est le cas des séismes d’Al Hoceima (24 février 2004) et d’Agadir (29 février 1960), qui furent meurtriers et désastreux.

Dans le futur, les effets des aléas climatiques pourraient aggraver la situation des territoires fragilisés et soumis à une forte pression anthropique.

Le coût de ces crises correspond d’ailleurs à l’augmentation de la vulnérabilité et à l’accroissement des enjeux affectés. L’analyse du déroulement de la crise conduit à envisager comment éviter de telles situations et fait apparaître la question de la gestion du risque et des moyens adaptés à mettre en place.

La prise de conscience récente des risques naturels explique l’importance des réglementations et des politiques de gestion.

Certes, la connaissance du risque n’est pas nouvelle mais chaque événement grave a été suivi d’une prise de conscience de la nécessité de légiférer.

La gestion des risques s’organise autour de la prévision, la protection et la prévention. Les modalités de cette gestion, le retour d’expérience ainsi qu’une politique soutenue d’information et de connaissance du risque sont des aspects majeurs pour parvenir à une gestion plus efficace du risque.

Ce colloque se veut être un forum mondial pour les chercheurs et ingénieurs des différentes branches et spécialités afin de présenter des cas réels selon les territoires et de discuter la gestion des risques, les enjeux, les acteurs, les coûts, les contraintes… Concilier l'aménagement, le développement économique des territoires et la sécurité des individus : tel est l'enjeu, depuis quelques décennies, de la « culture du risque ».

Plus d'info : www.ump.ma