Journée des doctorants 01/04/2016

Le vendredi 01 avril 2016 de 10h à 13h30 à l'OVSQ  (salle 0005/0006), Nous avons l'opportunité d’écouter Camille Gerome et  et Clara De La Hoz nous parler de leurs thèses.

 

Camille Gérôme

Le sujet de ma thèse est : Comment s’inspirer des initiatives de transition pour conduire vers une société plus adaptée?

L’idée est de comprendre les capacités d’adaptation qui émergent dans les mouvements de transition. Ainsi, le rôle du collectif représente un aspect important dans ma démarche. Les questions d’engagement individuel, de construction d’une vision commune ou encore de dynamique de la communauté sont centrales. Ensuite, dans un second temps, j’aimerai travailler sur le phénomène de niche, les notions d’essaimage et de partage et communication autour des initiatives.

Plusieurs terrains ont été envisagés. Concernant l’essaimage, je suis en relation avec les Amanins, éco-projet du groupe Colibri. Concernant la dynamique de groupe, il me semble pertinent de travailler avec un projet en démarrage tel que Crozon en transition. Pour finir, je suis en relation avec Rob Hopkins, à l’origine des Villes et Territoires en transition en Grande-Bretagne et Pierre Bertrand, à l’origine du projet Trièves en transition. Ce projet a aujourd’hui perdu sa dynamique, il fut cependant le premier projet de transition a émergé en France

Clara De La Hoz Del Real

En 2010-2011, la Colombie a connu l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. La saison des pluies a été particulièrement intense, provoquant des inondations massives dans la plupart du pays et le déplacement de milliers de familles.

Ce projet de recherche abordera une étude de cas au sein de la communauté de Campo de la Cruz, située au Nord du pays. Pour cette communauté, l’inondation de 2010 a été l’événement déclencheur d’une catastrophe ayant pour origine une cause « surnaturelle » associée à un ensemble de croyances religieuses et spirituelles.  La catastrophe, quant à elle, est comprise par la communauté à travers les processus de départ forcé, de déplacement et de retour, marquant ainsi un « avant » et un « après » l’inondation. Dans ce contexte, le déplacement et le retour de la population donnent lieu à une reconfiguration communautaire à partir d’un renouveau de croyances religieuses et spirituelles, et impactent ainsi les stratégies, actions et pratiques mises en place par la communauté dans le processus de reconstruction.

Dans cet ordre d’idées, ce projet de thèse vise à analyser l’impact des croyances sur le choix des stratégies et pratiques adoptées par les acteurs en vue de leur adaptation aux changements climatiques présents et futurs, afin de répondre à la question suivante : dans quelle mesure une pratique religieuse et spirituelle peut-elle favoriser l’émergence des communautés plus résilientes face aux risques associés au climat ?